•    Pour votre information, sachez que tout au long de ce mois de décembre jusqu'à Noël,
       l'article "Vive le DISCO" sera remplacé par celui-ci.

     
      

     

    Il y a quatre âges dans la vie de l'homme :
    - celui où il croît au père Noël;
    - celui où il ne croît plus au père Noël;
    - celui où il est le père Noël;
    - celui où il ressemble au père Noël.

     

     

    Pour fêter dignement mon premier Noël sur Eklablog, je vais vous raconter cette tradition.

    Mais pour que mon article soit complet devant vos yeux ébahis,
    je vais vous demander un petit effort...

    Pourquoi, me direz-vous ?
    Parce que c'est en Amérique avec les crooners que
    cette tradition a débutée.

    J'espère donc que ce sujet vous intéressera ? 
    Mais, pour en prendrez connaissance, 
    vous devez lire la première partie de cet article sur ce blog
    en cliquant sur le lien ci-dessous le même jour, juste après :

    "The Crooners"

    Après cette première partie, les suivantes seront de nouveau publiées ici.

     



    Merci d'avance de votre compréhension.
     

     

     

     

           

     

     


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     1959


    "The Twist"

    Le Twist apparaît pour la première fois aux Etats-Unis
    avec ce titre enregistré en 1958. Il a été composé et interprété par le groupe 
     Hank Ballard and The Midnighters.

     


    Un an plus tard,
    c'est au tour de Chubby Cheker de reprendre le morceau.

     

    Le Twist a 60 ans en Europe !

     


    1961-1962


    En 1961, c'est un raz de marée mondial,
    la chanson, diffusée largement sur toutes les radios, participe à faire connaître cette nouvelle danse.
     

    On définit le twist comme une danse simple de décontraction et de souplesse.
    Et pas besoin nécessairement de partenaire :
    on peut la danser tout seul, chez soi, ou sur la piste de danse.

     Il n'a pas l'avantage du slow qui permet de faire connaissance; en revanche, pas de passes compliquées à apprendre comme dans le rock. Le twist est une forme de rock moins violente dans 
    l'accompagnement et plus proche de la chanson de variété. C'est ce qui explique l'engouement planétaire.

    L'apogée du phénomène "Twist" se situe dans le créneau étroit 1961-1962.
    Durant cette période, pour vendre, il faut écrire "Twist"
    sur la pochette, le vêtement, la revue...

     

    Le Twist a 60 ans en Europe !

     Le Twist a 60 ans en Europe !

    Le Twist a 60 ans en Europe !

    Le Twist a 60 ans en Europe !  Le Twist a 60 ans en Europe !

     

    Le Twist a 60 ans en Europe !

    Le Twist a 60 ans en Europe ! Le Twist a 60 ans en Europe !


    Le Twist a 60 ans en Europe !

     

    Les chanteurs "jeunes" bien sûr mais aussi Dalida, Annie Cordy,
    voire même... Maurice Chevalier se risquent à "twister".
    Sans parler des "twist" parodiques,
    à l'image d'Henri Genès ou d'Henri Salvador.


    Le Twist a 60 ans en Europe !

    Le Twist a 60 ans en Europe !









    Chubby Cheker réédite l'exploit au niveau international avec "Let's Twist Again"
    en juin 1961, qui, s'il ne monte qu'en n°8 aux Etats-Unis,
    arrive au sommet des ventes au Royaume-Uni et obtient un succès majeur
    dans toute l'Europe occidentale. 




    A Noël 1961, six super 45 tours sur les dix meilleures ventes 
    de disques de ce format sont des galettes twist.

    Conséquence de ce qui précède, on peut dire que le twist
    a accompagné la libération sexuelle des années 60 tout en transformant la culture rock en un véritable phénomène de masse.
    D'autre part, il désamorce le contenu de révolte juvénile
    que recelait le rock 'n' roll des origines pour répandre une version hédoniste et festive, non sans arrière-pensées commerciales.

    Il devient vite transgénérationnel à l'exemple de Maurice Chevalier
    mais également d'un Frank Sinatra chantant "Everybody's Twistin"
    ou encore de l'illustre big band du vétéran Count Basie
    qui sort en 1962 "The Basie Twist".



    Divers producteurs et artistes tentèrent alors de lancer des danses
    concurrentes (watusi, chiken, hully-gully, monkey, etc.), dont certaines dérivées du twist (loco-motion, mashed potatoes) mais aucune ne prit durablement, à l'exception du madison, reposant sur une base musicale distincte.

    Succès twist internationaux











    v

     

     

    @forever

     


    16 commentaires
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    Afin de clôturer cette petite chronique du support physique,
    nous voici arrivé - à moins qu'une autre invention ne voit le jour - à la phase ultime de cette évolution.


    Rappelez-vous ces articles :  

    "Evolution du support physique - Du cylindre au disque 78 tours"

    "Le disque 78 tours"

    "Le disque vinyle"

    "Avec l'arrivée du vinyle, les premiers classements font leurs apparitions"

    "Apparition du CD"

    "Quel successeur pour le CD ?"

     

    Parmi les paradoxes qu'occasionne l'ère numérique (on parle déjà de la fin du CD !), on peut constater le retour en force du vinyle. Alors que le support physique était condamné à disparaître avec la dématérialisation de la musique, celle-ci n'en a pas pour autant cessé d'exister sous forme d'objet. La domination de la musique numérique a en effet provoqué un phénomène de retour à l'attachement pour l'objet. Parmi les supports existants, c'est le vinyle qui a su se démarquer, tant par sa qualité audio que par l'esthétique travaillées de ses pochettes grand format. En 2018, la vente du vinyle représentait presque 10% du marché global (digital inclus) et 23% des revenus physiques contre moins de 2% dix ans plus tôt. 

     

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     

    Le digital n'a donc pas dévoré le physique. Les plates-formes de streaming deviennent ainsi un lieu de vente pour la musique physique, sous forme de vinyles, bien sûr, mais aussi d'autres formes de produits dérivés. Le Merchandising (vente d'objets liés à l'artiste et à son univers), bien que n'étant pas vraiment une nouveauté, est en pleine expansion.

      

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     

    Les sites de "direct to fan" se multiplient et permettent aux artistes de vendre leur musique à leurs fans en dehors des plates-formes de distribution traditionnelles. Pour les artistes indépendants, c'est non seulement un moyen de vendre leurs disques à un prix qu'ils ont fixés, mais aussi de soutenir leur musique par le biais de produits dérivés. Cette décennie a su rendre son dynamisme au marché de la musique et amorcer un marché plus sain entre digital et musique. Avec l'essor de la croissance du streaming, elle a vu un retour de la croissance. Mais le modèle du streaming actuel n'est pas encore assez rémunérateur pour les artistes, d'où le succès grandissant des sites de "direct to fan".

     

     
    Ci-dessous, quelques exemples de sites "direct to fan" de crooners
    (Cliquez sur les images pour vous y rendre)

     

    Michael Bublé

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     Harry Connick Jr.

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     Serge Lama 

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     Alain Souchon

    Evolution du support physique - Le retour du vinyle

     

    Comme vous le voyez, l'avenir des supports de musique enregistrées dépendra de l'auditeur car c'est à lui de faire son choix. Quelle part prendra chaque canal de diffusion dans les pratiques d'écoute ? Mais il est évident que pour une raison purement pratique, le streaming va continuer à s'imposer comme format majoritaire. Mais, il devrait y avoir une cohabitation, comme une simple commande sur Amazon permet de le constater aujourd'hui. Pour beaucoup de disques, le site vous livre la musique de quatre façons différentes : en streaming, en téléchargement, sur CD mais aussi sur vinyle. A l'avenir, il est probable que l'achat d'un CD, d'un vinyle, soit avant tout pour l'amateur un signe d'encouragement et de soutien par rapport à l'artiste.

     



     Ci-dessus, "Le grand retour du vynile" une émission de 2018


     

     

     


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    Avant l'habituelle chronique sur le disco du samedi soir,
    nous n'en avions pas terminé avec l'évolution du support physique.


    Rappelez-vous ces articles :  

    "Evolution du support physique - Du cylindre au disque 78 tours"

    "Evolution du support physique - Le disque 78 tours"

    "Evolution du support physique - Le disque vinyle"

    "Avec l'arrivée du vinyle, les premiers classements font leurs apparitions"

      

    Malgré plusieurs tentatives, aucun support ne semble capable de remplacer le "Compact-Disc" qui fut dès son apparition en 1982, une révolution. Le grand public l'adopta en masse, séduit par sa fiabilité et son côté pratique et cela, malgré les frais inévitables occasionnés (achat d'une nouvelle platine, prix élevé des disques), le succès commerciale fut immense. Quinze après, les industriels de la musique voulurent rééditer l'exploit. En 1999, Philips et Sony lancèrent le "Super Audio CD" ou SACD. L'année suivant, un consortium d'industriels de la musique introduisit sur le marché un support concurrent, le "DVD-Audio". Ces disques, de dimensions identiques au Compact Disc, représentant un saut qualitatif important. Ces deux supports offrant la possibilité de diffuser un son multicanal 5.1, plus réaliste que la simple stéréophonie. Le moins que l'on puisse dire, vingt ans plus tard, c'est que ce ne fut pas le cas. 

    Evolution du support physique - Quel successeur pour le CD ?

    Evolution du support physique - Quel successeur pour le CD ?

     

    Aujourd'hui, ces supports se vendent beaucoup moins , principalement du fait de l'apparition au début du XXIè siècle d'autres supports de stockage et d'appareils d'écoute plus légers, plus compacts, avec plus de capacités, et parallèlement de l'extension du réseau internet, permettant une diffusion  sous forme dématérialisée via des plates-formes de diffusion légales, proposant des morceaux ou des albums entiers en téléchargement ou en écoute instantanée ("streaming"). Et ce dernier, logiquement, va continuer à s'imposer comme format majoritaire, du moins principalement auprès de la jeune génération... car, à partir du moment où, avec un abonnement mensuel, vous avez accès à un catalogue quasi-infini, on peut se demander en effet à quoi cela sert de stocker des supports physique chez soi ? A l'avenir, il est probable que l'achat de CD, d'un vinyle, sera avant tout pour l'amateur (ou le collectionneur), un signe d'encouragement et de soutien par rapport à l'artiste ou à ces ayants-droits. Cette transition digitale de la musique, les majors n'ont pas pu l'anticiper, et ce sont de nouveaux acteurs, comme Spotify ou Deezer, qui ont construit, en parallèle de l'écosystème musical, les plates-formes qui dominent aujourd'hui le marché.

    Evolution du support physique - Quel successeur pour le CD ?

      
     
    Analyse du Streaming en 2019

     

     

     

     


     

     

     


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           Faites poussez vos plantes en musique

     

    Je me doute que beaucoup d'entre vous êtes au courant vu que je vois souvent des articles concernant les plantes... mais, comme je suis tombé par hasard sur cet article, je me suis dit que j'en partagerais le contenu avec vous... et comme c'est le jour du DISCO !

    Bonne lecture. J'espère que ce ne sera pas trop long ??

    Des études montrent que la musique que vous jouez à la maison peut avoir un effet sur la croissance de vos plantes! Il s’avère que notre verdure d’intérieur sont un peu plus compréhensifs et sensibles qu’on ne le pense ! Êtes-vous un fan de métal qui fait qui pousse ses enceintes à fond tous les jours? Écoutez-vous plutôt du free jazz ou simplement de la musique d’ambiance tout au long de la journée ? Voyons quel genre d’effet vous pourriez avoir sur vos plantes et ce qu’elles préfèrent...

     

    Les plantes aiment la musique

     

                    Les plantes ont des oreilles ?

    Non, elles n’en ont pas, mais une étude menée par l’Université d’Australie occidentale montre que les plantes ont des sens beaucoup plus complexes et développés que nous ne le pensions avec la capacité de détecter et de répondre aux sons pour trouver de l’eau et finalement survivre. Dans l’étude « À l’écoute : les racines des plantes utilisent le son pour localiser l’eau » publiée dans Oecologia, les chercheurs de l’UWA ont découvert que les plantes peuvent détecter les vibrations sonores de l’eau courante se déplaçant dans les tuyaux ou dans le sol, pour aider leurs racines à se déplacer vers la source d’eau. L’étude a également révélé que les plantes n’aiment pas certains bruits et s’éloigneront de certains sons. Une étude menée en 1973 a révélé que les plantes exposées à la note Fa pendant 8 heures d’affilée mouraient en deux semaines. Dans le même temps, les plantes qui n’étaient exposées au son que trois heures à la fois étaient en meilleure santé que les plantes qui poussaient dans un silence total. Voyons ce que nous pouvons faire pour stimuler la croissance et le bien-être de nos plantes d’intérieur !

     

    Les plantes aiment la musique

               Les plantes sont un excellent public

    Connaissez-vous quelqu’un qui a le don d’entendre des trucs dans la musique que les autres ne semblent pas remarquer ? Vous devriez également demander à votre plante des informations musicales plus approfondies ! Ils ont tendance à prospérer en écoutant des sons dans les fréquences comprises entre 115 Hz et 250 Hz, car les vibrations émises par une telle musique émulent des sons similaires dans la nature. Ces sons peuvent faire en sorte que les stomates des plantes restent ouverts plus longtemps (les poumons de la plante), ce qui les fait respirer plus profondément, ce qui accélère la croissance ! Vous devez également faire part de vos problèmes à votre plante. Ou simplement parler et encourager la plante ! Des études montrent que parler à votre plante, qui est d’ailleurs un excellent auditeur, la rend plus forte et l’aide à se détendre ! Alors allez-y, donnez-leur un discours d’encouragement. Personne ne le saura.

     

                              Les plantes aiment la musique Les plantes aiment la musique

     

     

     

                   Les plantes aiment le jazz

     

    Imaginez vos plantes avec de grosses lunettes, une immense bibliothèque et un costume en tweed avec un polo en dessous. Si vous les traitez comme tels, elles devraient bien s’en sortir. D’accord, vous ne devriez peut-être pas leur donner du sherry tous les soirs, mais vous avez compris le stéréotype. Les plantes ont tendance à apprécier la musique classique et le jazz et à tourner leurs feuilles et leurs racines vers la source du son. Essayez de jouer des classiques à vos plantes. Ils pourraient les apprécier encore plus que vous !

    Du coup, je me suis dit (trop tard !) que c'était sur mon blog sur les crooners que j'aurais du publier cet article... mais tant pis ! Je le laisse ici.

     

    Les plantes aiment la musique

     

     

     

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