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    De temps à autres, quelqu'un me conseille un bouquin. Ayant déjà pas mal à faire avec mes autres occupations (forum de cinéma, groupes et pages sur Facebook à gérer et bien sûr, mes blogs, lorsque le temps s'y prête : de la marche), j'essaie de prendre le temps de découvrir des auteurs qui me sont inconnus. C'est le cas de ce livre :

     


    "Au revoir facteur !"


    Au revoir facteur !

    1967, durant l'hiver dans les Ardennes belge. Tout change ! Antoine Pierlot, facteur depuis plus de trente ans, se voir adjoindre un nouveau compagnon de travail appelé à marcher sur ses pas lorsque sera venu le temps de prendre sa retraite. L'autre comprendra-t-il les années de confiance partagée, les amitiés discrètes, les petits services, les confidences mesurées ? 

     


    L'auteur

    Jules Boulard est né à Marche-en-Famenne, le 21 février 1938. Origines familiales : côté maternel: Jéhonville, famille Pirot-Evrard (apparentés à Paul Verlaine) et côté paternel: Chanly, famille Boulard-Charlier. "Mon père ayant été sous-officier de gendarmerie, nous avons dû déménager à de nombreuses reprises lors de chacune de ses promotions (Marche, Arlon, Péruwelz, Yvoir, Dison, Huy) mais c'est le village de Jéhonville qui est resté mon point d'attache et la terre de mes racines. "Ecole primaire à Arlon. Etudes secondaires à l'Athénée royal de Dinant. Licencié en Philologie romane, Université de Liège 1960. Officier de réserve - Arlon. Professeur de latin et grec à l'Athénée communal Saucy, à Liège. Professeur de français et histoire à l'Athénée royal de Dinant. Professeur de français à l'Athénée royal de Châtelet. (En outre, chargé du cours d'expression écrite et verbale à L'Université du Travail P. Pasteur, en secrétariat de direction, et chargé du cours d'Histoire du Théâtre, de la Littérature et de la Philosophie à l'Académie de Mont-sur- Marchienne). Proviseur à l'Athénée royal de Fleurus et, ensuite, à l'Athénée royal de Châtelet. Préfet des Etudes à l'Athénée royal E. Solvay à Charleroi. Membre de la Société des Poètes français.

     

    Mon avis

    Ce fut une agréable surprise que la découverte de cette histoire de facteur. Qui me renvoya pas mal d'années en arrière où il existait encore ce type de facteur qui venait encore payé la pension aux retraités, qui connaissait encore bien les habitants des quartiers qu'il parcourait inlassablement à pieds et cela quelque soit la saison. Qu'il pleuve ou qu'il neige, ils en faisaient des kilomètres à l'époque... Et qui, à quelques occasions, ne refusait pas la petite goutte que les parents lui offraient avant de poursuivre son chemin. C'est un peu toute cette ambiance qui nous est relater dans cet ouvrage... avec en bonus, un secret de village qui remonte à la Deuxième Guerre mondiale, afin de susciter un peu plus l'intérêt du lecteur...

    Bien sûr, à sa lecture, on ne peut que constater l'énorme différence avec le métier aujourd'hui... Où leurs parcours sont chronométrés et qui, de ce fait, entraîne de nombreuses erreurs dans la remise du courrier ou dans la distribution des colis (ce sont des constats que je lis régulièrement sur les réseaux sociaux) . De plus, depuis peu, le courrier n'est même plus distribuer certains jours... Ma conclusion, le métier se déshumanise de plus en plus !

     

     

     

     

     
     

     


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    Ces livres, je les ai découvert il y a très longtemps. Mais, au moment de mon divorce, j'ai dû faire un tri... et oui ! On ne dispose pas du même espace dans un appartement, alors qu'on vient d'une maison...

    Me retrouvant seul avec mon chat Félix, d'autres occupations m'attendaient dont celle avec qui, je communique avec vous... Mais, je me disais toujours qu'étant pensionné, je reviendrais à la lecture.

    Par contre, je ne m'attendais pas à cette envie de me reconstituer une collection ? Bien sûr, celle-ci se compose essentiellement de livres de petits formats. Je parle des romans. Car, en ce qui concerne mes livres sur le cinéma, des livres de voyages ou encore ceux consacrés à l'idole de mes 17 ans, Claude François, je privilégie toujours un format plus grand, vu qu'en général, ils sont alimentés de photos et de cartes.

     


    "Des grives aux loups"


    La saga de Claude Michelet

    Saint-Libéral est un petit bourg de Corrèze, tout proche de la Dordogne, pays d'élevage et de polyculture. Avec dix hectares et dix vaches, on y est un homme respecté comme Jean-Edouard Vialhe, qui règne en maître sur son domaine et sa famille : sa femme et leurs trois enfants, Pierre-Edouard, Louise et Berthe. Dans cette France qui n'avait guère bougé au XIXè siècle, voici que, avec le siècle nouveau, des idées et des techniques "révolutionnaires" lentement apparaissent et s'imposent. Et le vieux monde craque...

     

    "Les palombes ne passeront plus"

     

    La saga de Claude Michelet

    On retrouve la famille Vialhe dans les années 1930 dont les trains de vies et habitudes ont beaucoup changés. Les enfants ont grandis et il faut faire face aux difficultés au lendemain de la première guerre mondiale. le nombre d'habitants ne cesse de diminuer : la population vieillit et les jeunes préfèrent la ville, le coût de la vie augmente...

     

     

    "L'appel des engoulevents"

     

    La saga de Claude Michelet

    1974. Saint-Libéral ne compte plus que trois cent quatre habitants. Pierre-Edouard - le doyen - se désolé. La population vieillit, le village se meurt. Jacques Vialhe s'échine sur l'exploitation familiale. Dominique, son fils, ingénieur agronome en Afrique, ne parle pas de prendre la relève. Seul Jean, le fils de Guy, rêve de devenir éleveur et de travailler la terre de ses ancêtres... Qu'adviendra-t-il de Saint-Libéral lorsque Pierre-Edouard et Mathilde auront fermé les yeux ?

     

     

    "La terre des Vialhe"

     

    La saga de Claude Michelet

     

    Un village fantôme... Voilà ce qu'est devenu Saint-Libéral. La fermeture de l'auberge, dernier souffle de vie du petit bourg corrézien, vient de lui porter le coup de grâce. Pourtant les Vialhe sont toujours là. Mathilde, l'aïeule de 87 ans, qui veille sur les êtres qui lui sont chers, ou encore son fils Jacques, qui continue à entretenir les terres de la famille malgré un coeur faiblissant. La mort dans l'âme, il sait qu'il faudra bientôt penser à la retraite. Mais qui va assurer la relève ? La terre des Vialhe est-elle aussi condamnée à disparaître à jamais ?

     


    L'auteur

    Claude Michelet, né le 30 mai 1938 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et mort le 26 mai 2022 dans la même ville, est un écrivain français mais également ancien agriculteur. Il commence à écrire très tôt et sort un premier roman en 1965, La Terre qui demeure. Il résidait avec son épouse Bernadette dans un hameau agricole établi sur une crête à quelques kilomètres au sud de Brive-la-Gaillarde, Marcillac, partagé entre plusieurs membres de la même famille. Son œuvre la plus connue à ce jour reste la saga des Vialhe dont le premier volet recevra le « Prix des Librairies ».

     

    Mon avis

    Rarement, un premier livre m'a autant passionné. Il faut dire que déjà, j'aime les grandes histoires familiales sur fond historique et là, c'est vraiment un enchaînement de la petite dans la grande Histoire, avec des personnages de caractère, mais qui ont en eux aussi beaucoup de tendresse, d'amour, de respect. Des valeurs qui, à mon sens, disparaissent de plus en plus. Avant la fin du premier roman, je savais déjà qu'il me faudrait lire les suites...

    Ces ouvrages ont le véritable charme du terroir français. En plus, ils nous montrent l'évolution du monde paysan et les problèmes qu'il a rencontré à une certaine époque. Mais ne doivent-ils pas encore aujourd'hui affronté d'autres péripéties ? Ces livres font partie de ceux qu'on lit avec passion et qu'on a un grand plaisir à retrouver le soir. En plus, pour un citadin comme moi bien que ne vivant pas au centre d'une ville mais plutôt en périphérie, on apprend quelque chose, ce qui n'est jamais à négliger... Voilà pourquoi, j'ai eu grand plaisir poursuivre la saga de la famille Vialhe.

     

     

     

     

     
     

     


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    Voici mon dernier achat. Et de plus, acheté au prix neuf, ce qui m'arrive rarement ! Ecumant très souvent les brocantes, j'en trouve très régulièrement et en excellent état, alors je trouve inutile d'en acheter au prix de la boutique alors qu'il y a tant de personnes qui s'en débarrassent si rapidement après les avoir lus...  

    Celui que je vous présente aujourd'hui, je l'ai lu en 2 ou 3 jours maximum.
    Il faut dire que le sujet m'intéressait au plus haut point et d'ailleurs j'ai hésité à le mettre ici plutôt que dans ma rubrique sur le cinéma.

     


    Histoire des cinéma de Charleroi


    Histoire des cinémas de Charleroi

     


    Les auteurs

    Marc Mascaux et Robert Mawet, deux passionnés du 7ème Art  ont été très vite passionné par l'univers de l'exploitation cinématographique. L'un deux a d'ailleurs été chef de salle dans divers cinémas en Belgique. Alors que l'autre, plus jeune, est un collectionneur qui s'est également investit dans la sauvegarde d'un cinéma de quartier à Waremme (province de Liège). Et donc, ils se sont associés afin de créer ce livre. Un ouvrage de référence qui est une première pour Charleroi.

     

    Mon avis

    Extrêmement bien documenté, ce livre retrace l'histoire de la totalité des cinémas de la Ville de Charleroi (et non des anciennes communes (on dit districts aujourd'hui) qui la composent depuis la fusion : c'est à dire pour votre information : Dampremy, Lodelinsart, Gosselies, Ransart, Jumet, Marcinelle, Mont-sur-Marchienne, Couillet, Montignies-sur-Sambre, Gilly, Marchienne-au-Pont, Monceau-sur-Sambre, Goutroux et Roux.

    Toutes ces communes ont connus à un moment où à un autre un ou plusieurs cinémas de quartier. Malheureusement, par manque d'archives, il n'a pas été possible pour les auteurs - avec lesquels je suis en contact - de reprendre ces cinémas. Mais, je garde espoir qu'une publication (sorte d'annexe à ce livre) sans doute moins complète voit le jour...

    Chaque cinéma est répertorié dans ses 158 pages et richement illustrés, surtout lorsqu'on se rend compte que pour quelques uns, c'était également l'époque de la naissance du cinéma... et cela jusqu'au dernier en date ("Quai 10") qui se trouve être un petit complexe composé de quatre salles entièrement numérisées, à la pointe du son et de l'image, ainsi que des espaces consacrés au jeu vidéo et à une brasserie. Tout cela situé Quai Arthur Rimbaud, 10 (anciennement Quai de Brabant).

     

     

     

     

     
     

     


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    Contrairement à beaucoup d'entre vous... d'après mes découvertes sur vos blogs... je me rends bien compte que je lis très peu, pourtant j'aime ça.

    Comme celui que je vous présente aujourd'hui. Il m'aura fallu quelques semaines pour le lire, vu mes activités sur Internet mais j'y suis arrivé avec d'autant plus de plaisir que Christian Jacq est un auteur que j'apprécie beaucoup et dont, j'avais nombre de bouquins dont j'avais du me séparer préalablement à mon divorce, par manque de place.

    Mais, aujourd'hui, je reconstitue peu à peu mon ancienne collection et j'ai donc commencé par celui-ci : 

     


    Maître Hiram et le Roi Salomon


    Maître Hiram et le Roi Salomon

     


    Résumé

    Quand Salomon, fils de David, est appelé à régner, Israël est déchiré par des conflits internes. En quelques années, ce prince du désert unifie Israël et, investi d'une mission divine, s'attelle à la réalisation d'un de ses rêves les plus fous: la construction d'un temple sur le rocher de Jérusalem.

    Fasciné par l'Egypte des pharaons, Salomon fait appel au maître d'œuvre Hiram. Cet homme étrange et farouche connaît les secrets de l'art du trait, cette science mystérieuse qui a traversé les âges. Ensemble, ils défieront le peuple et la caste des prêtres pour créer un chef-d'œuvre

     

    Mon avis

    En fait, tout est dans le titre. Car ni le Roi Salomon, ni l'architecte Hiram ne vole le rôle principal à l'autre. Ils sont sur un même pied d'égalité. Aussi bien sur l'importance que l'auteur a donné à chacun dans cette histoire que sur l'importance des tâches qu'ils ont en charge et dont chacun se fait fort de mener à son terme malgré les nombreuses difficultés rencontrées.

    Bien qu'une part de fiction importante fait revivre les dialogues des divers intervenants, il faut savoir qu'il existe toujours une base sur ce qui s'est réellement passé dans les romans de Christian Jacq. Ainsi, les noms des personnages évoluant dans la sphère proche du Roi sont-ils bien présents  dans cette histoire captivante : Bethsabée (sa mère), Sadoq (Grand-prêtre du Temple de Salomon), par contre sur l'architecte Hiram, il serait question d'une légende  bien qu'étant repris dans la Bible...

    Selon la Bible, plus précisément Le Premier Livre des Rois de l'Ancien Testament, l'édifice religieux du Roi Salomon érigé au 10ème siècle avant J.C. sur l'emplacement de l'actuelle esplanade des Mosquées (mont Moriah, au sommet du mont du Temple) à Jérusalem aurait été détruit en -586 par le Roi Nabuchodonosor II. Et deux autres Temples furent construits par la suite, mais cela est une autre histoire.

     

     

     

     

     


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    Quand la tranche d’un livre cache une mystérieuse illustration. Ces fresques que l’on peut découvrir sur la tranche de certains livres anciens sont le fruit d’un travail très minutieux. Cette méthode qui consiste à peindre un petit peu le bord de chaque a pris naissance au cours du Moyen Age européen, mais se sont fait connaître au milieu du 17ème siècle et ont perduré jusqu’au 19ème siècle.

    Quand le livre est fermé, on ne voit rien mais quand on plie légèrement les pages, l’illustration apparaît. Il est même possible de faire jusqu’à trois peintures : l’une quand on plie les pages dans un sens, une autre pour l’autre sens et la dernière sur la tranche du livre simplement fermé. 

    C'était mon coup de coeur du jour ! 



     

     

     

     

     


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