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    Avant-propos sur les crooners 2

    Avant-propos sur les crooners 2

      

        Ayant atteint la soixantaine, j'en ai connu des genres musicaux... 

          De la chanson "Réaliste" que j'entendais chez mes parents à la fin des années 50 (Edith PiafLucienne
          Delyle 
    ou Yves Montant)  en passant par les années 60 où ceux-ci furent détrônés par la jeunesse avec

           l'émergence du "Rock'n'Roll" venu d'Amérique dont les chanteurs s'appelaient Elvis Presley
           Bill HaleyChuck BerryJerry Lee Lewis et Eddie Cochran. Aussitôt copiés en France par de très jeunes
           interprètes du nom de Johnny HallydayDick Rivers et d'autres (certains formant des groupes) tels que
           Les Chaussettes Noires, Les Fantômes ou Les Plays Boys, alors que l'Angleterre nous apportait Cliff Richard
           and The Shadows
    , et plus tard un groupe qui révolutionna la musique : The Beatles et dans un autre genre

           The Rolling Stones. Mes goûts musicaux, eux,  commencèrent à s'orienter au début des années 70
           (adolescence oblige !) tout d'abord par du "Glam Rock" (Gary GlitterSweet ou Susy Quatro).
           Cette courte période fut aussitôt suivie par la découverte de la musique afro-américaine ("Rhythm 'n' Blues",
           "Soul", "Jazz", "Funck" et enfin "Disco").
     

           Au milieu des années 70 et parallèlement à cette musique noire, j'appréciais beaucoup plusieurs chanteurs
           francophones : Sheila et Françoise Hardy pour les filles, Hervé Vilard, Alain Barrière, Adamo,
           Marc Aryan, 
    Dave, le groupe Les Surfs, Henri Salvador (déjà un crooner !) ou encore le couple Stone et
           Charden. M
    ais celui qui, à mes yeux, n'avait aucun rival et cela encore aujourd'hui plus de 40 ans après

           sa mort : Claude François et ses Clodettes (lui-même très influencé à l'époque par la musique Black. 
           C'est également durant cette dernière période que je découvris peu à peu le "Style Crooner" dont les

           interprètes étaient depuis longtemps têtes d'affiche : Bing CrosbyDean MartinFrank Sinatra ou
           encore Samy Davis Junior, aidés en cela par la radio, la télévision et le cinéma dont j'étais très friand.
     

           Depuis lors, ce style de musique, malgré les autres courants musicaux qui suivirent m'accompagne encore
           et toujours à l'heure actuelle... et je ne suis pas près de m'en lasser. La cerise sur le gâteau, c'est que depuis
           quelques années, des artistes d'autres horizons musicaux enregistrent également ces grands standards tels
           que Paolo Conte, Dany Brillant, Elvis Costello, Rod Stewart ou encore chez les dames comme Lady Gaga,
    Typh Barrow, Carla Bruni, Françoise Hardy se sont essayés à ce style le temps d'une chanson ou même
           d'un album. C'est tout cela que je veux vous faire découvrir dans cette nouvelle rubrique...

     

     

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    Avant-propos sur les crooners 2

    Avant-propos sur les crooners 2

      

      

        "Georgia on My Mind"

     

     

        Cette chanson a été écrite et composée par Hoagy Carmychael en 1930 sur des paroles de Stuart Gorrell.

          Cette ballade sentimentale fut reprise par de nombreux artistes au fil du temps.
          Elle est notamment connue pour la version de Ray Charles en 1960, qui en a fait un symbole de lutte contre la
          ségrégation raciale sévissant dans le sud des États-Unis. Après s'être désisté d'un concert à Atlanta parce que
          réservé aux Blancs, il lui est opposé une interdiction à vie de revenir jouer dans l'État. Cette décision fut
          annulée avec l'abolition de la ségrégation.

          Le gouvernement de Géorgie a choisi "Georgia on My Mind" comme hymne d'État (state song) le 24 avril 1979.
           Il fut d'ailleurs chanté par Gladys Knight lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'Atlanta
           le 19 juillet 1996.
      

           Cette version de Ray Charles connut un succès majeur, se classant n°1 du Billboard Hot 1002. En 2004,
           le magasine Rolling Stone classa cette interprétation 44e meilleure chanson parmi ses 500 meilleures
           chansons de tous les temps.

           Pour écouter la version originale de Hoagy Carmychael, mais également la version de Peggy Lee,
           cliquez sur les pochettes ci-dessous.

     

    Tube intemporel

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