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Par FREDCLOCLO le 2 Mars 2021 à 09:40
Aujourd'hui, je m'en vais vous conter (en plusieurs parties, mais pas forcément à la suite l'une de l'autre),
l'histoire de la Pin-Up et de son évolution jusqu'à aujourd'hui.C'est un sujet qui aura de l'intérêt, je l'espère, non seulement pour les messieurs, mais aussi pour les dames.
En tout cas, moi, je les apprécie toujours autant !Au passage, j'aimerais remercier la sympathique Lou chez qui,
j'ai trouvé le décor idéal grâce au blog http://lou554passionkits.eklablog.com/
© Cadre Lou554
L'incroyable histoire de la Pin-Up
(Partie 1)
L'avant Pin-Up© Cadre Lou554
Au début du vingtième siècle, les "valeurs familiales" étaient toutes-puissantes.
Encore sous le joug des moeurs réprimées et cloisonnées de l'époque victorienne,
les femmes étaient corsetées, juponnées, couvertes des pieds à la tête,
au point que le simple entr'aperçu d'une pudique cheville constituait
une incitation à la débauche.Néanmoins, il se trouvait toujours des revues pour braver
la très prude censure et risquer d'être confisquées en publiant
des images de jeunes filles légèrement vêtues sous couvert "d'oeuvres d'art",
plus difficile à censurer.De mêmes, les journaux à sensations, lorsqu'un meurtre ou un fait divers
quelconque venait troubler les vicissitudes des artistes de vaudeville,
il était parfaitement légitime d'illustrer l'article avec une image
de l'héroïne en collants, dans l'intérêt de l'information.Les musées, eux, n'étaient pas en manque de public.
Les peintres académiques remportaient un grand succès en montrant de jeunes
Grecques drapées dans des tuniques diaphanes ou sortant
innocemment de leur bain avec, pour seul vêtement,
un nénuphar stratégique.
Tant qu'il s'agissait de mythologie grecque ou romaine,
le contexte historique semblait protéger le public de toute tentation malsaine."Suzanne au bain" (Jean-Baptiste Santerre)
- Musée du Louvre -Mais d'autres influences subversives pointaient le bout du nez peu à peu.
Dans son sulfureux roman, L'Amant de lady Chatterley, D. H. Lawrence s'insurgea
contre la répression sexuelle. Il va s'en dire que les bibliothèques qui en
possédaient un exemplaire le cachaient soigneusement !La fin de la Grande Guerre ramena au bercail une armée
de vigoureux jeunes hommes après plusieurs années passées en Europe,
où la population était beaucoup moins inhibée et où les cartes postales "légères"
étaient le dernier cri en matière d'érotisme.
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